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Communiqué

Des regrets sur le manque de courage du Conseil fédéral

Le Conseil fédéral a décidé le 4 mars 2022 d'examiner deux variantes alternatives pour l’obligation de servir. Il s'agit d’une « obligation de servir dans la sécurité », dans laquelle le service civil et la protection civile actuels seraient fusionnés, et d'une « obligation de servir axée sur les besoins », dans laquelle l'obligation de servir serait étendue aux Suissesses. En outre, il est envisagé de rendre la participation à la journée d'information de l'armée obligatoire pour les femmes également. Les Jeunes du Centre Suisse saluent ces mesures qui devraient garantir à long terme l'existence de l'armée et de la protection civile. Dans le même temps, nous regrettons toutefois le manque de courage du Conseil fédéral qui n'a pas poursuivi les deux variantes d’une « obligation d’un service citoyen ».

Les Jeunes du Centre Suisse saluent le fait que le Conseil fédéral fasse avancer le développement du système de l'obligation de servir. Le système actuel n'est pas viable et doit être renforcé. Pour que le système de milice suisse, riche en traditions, puisse continuer de fonctionner avec succès à l’avenir, nous devons le repenser globalement en tenant compte des conditions et des défis actuels, sans pour autant renoncer aux éléments qui ont fait leurs preuves.

Les Jeunes du Centre Suisse regrettent que le Conseil fédéral ne poursuive pas les deux variantes d’une « obligation pour un service citoyen ». « L'obligation de servir doit être repensée de manière plus large. C'est pourquoi nous soutenons l'introduction d’un service citoyen. Ce service citoyen obligatoire est l'avenir », déclare Marc Rüdisüli, président des Jeunes du Centre Suisse. Nous devons nous éloigner d'une obligation de servir purement masculine pour passer à un service citoyen pour tous, car chacun et chacune compte. À l'avenir, chacun devra assumer ses responsabilités et apporter sa contribution à la société. Le service citoyen place l’humain et l'environnement au centre. Il devrait à l'avenir être accompli sous la forme d'un service militaire ou d'un service de milice de valeur équivalente prévu par la loi. Dans le même temps, les effectifs des services d’intervention en cas de crise, en particulier ceux de l’armée et de la protection civile, doivent être garantis.

De plus amples informations sur notre position concernant le système de milice se trouvent ici.


Contact

Marc Rüdisüli, président Jeunes du Centre Suisse, marc.ruedisueli@diejungemitte.ch

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