31 mars - Les mères devraient pouvoir assister aux séances politiques sans perdre leur allocation de maternité. Pour ce faire, la Commission des institutions politiques du Conseil des États a adopté une modification de la loi sur les allocations pour perte de gain - il appartient maintenant au Conseil national de se prononcer.
Jusqu'à présent, les femmes doivent faire un choix entre leur allocation de maternité et leur activité politique. Conformément à la loi en vigueur, en cas de maternité, le droit à l'allocation prend fin le jour de la reprise d'une activité lucrative, indépendamment du taux d'occupation. Le mandat parlementaire est également considéré comme une activité lucrative. Lors de sa séance des 30 et 31 mars, la Commission des institutions politiques du Conseil des États (CIP-E) a examiné quatre initiatives cantonales visant à modifier cette situation. Les femmes parlementaires devraient être en mesure de participer aux séances de conseil et des commissions, même pendant leur congé de maternité, sans perdre leur allocation de maternité. L'année dernière, la CIP-E a élaboré une proposition de modification de la loi sur les allocations pour perte de gain et l'a mise en consultation. Les Jeunes du Centre Suisse avaient alors déposé, en partenariat avec Le Centre Femmes Suisse, une réponse à la consultation, et s'étaient clairement prononcés en faveur de la modification de la loi. La CIP-E a communiqué aujourd'hui que la majorité des autres participants à la consultation saluait également le projet. Par 8 voix contre 2 et 2 abstentions, la commission a adopté la modification de la loi sur les allocations pour perte de gain à l'intention du Conseil.
«Il est grand temps de mieux concilier la vie de famille et la vie politique, en remédiant au désavantage subi par les nouvelles mères qui souhaitent exercer leurs fonctions politiques. C'est maintenant au tour du Conseil des États de faire avancer cette adaptation importante et attendue depuis longtemps», déclare Marc Rüdisüli, président des Jeunes du Centre Suisse. La situation actuelle conduit en partie à ce que les femmes qui ont des enfants se retirent du parlement ou ne se présentent même pas aux élections, ce qui va à l'encontre de l'idée qu'un parlement de milice doit refléter la population et représenter tous ses intérêts. Le projet sera maintenant transmis au Conseil fédéral pour avis, avant d'être probablement traité lors de la session d'été du Conseil.
Renseignements
Marc Rüdisüli, Président Jeunes du Centre Suisse, tél. +41 76 564 27 26, marc.ruedisueli@diejungemitte.ch