8 juin 2023 - L'exercice d'une fonction politique ne devrait pas entraîner la fin prématurée de l'allocation de maternité. C'est également l'avis du Conseil des Etats. Aujourd'hui, il a approuvé une disposition dérogatoire dans la loi sur les allocations pour perte de gain, qui doit réglementer ce cas particulier. Désormais, le droit à l'allocation de maternité ne doit pas prendre fin prématurément si la mère participe en tant que conseillère aux réunions du conseil et de la commission des parlements au niveau fédéral, cantonal ou municipal où la représentation n'est pas envisagée. Les Jeunes du Centre Suisse se réjouissent de cette décision, mais appellent le Conseil national à supprimer la condition d'absence de représentation.
Le Conseil des Etats a approuvé aujourd'hui la modification de la loi sur les allocations pour perte de gain concernant l'allocation de maternité pour les femmes parlementaires. À l'avenir, une parlementaire ne doit pas perdre son droit à l'allocation de maternité pour son activité professionnelle si elle participe à des séances du Conseil et des commissions parlementaires aux niveaux fédéral, cantonal et communal pendant son congé de maternité, auxquelles aucune suppléance n'est prévue. «Avec cette adaptation importante et attendue depuis longtemps, nous renforçons la conciliation entre la maternité et le mandat parlementaire. Il est inacceptable qu'une parlementaire élue par le peuple soit empêchée d'exercer son mandat politique et de remplir son mandat électoral en raison de réglementations rigides», déclare Marc Rüdisüli, président des Jeunes du Centre Suisse.
Les Jeunes du Centre Suisse saluent la modification proposée. À l'époque, les Jeunes du Centre avaient déposé une réponse à la consultation en collaboration avec les Femmes du Centre Suisse et s'étaient clairement prononcé en faveur de la modification de la loi - tout comme la majorité des autres participants à la consultation. «Aujourd'hui encore, les femmes doivent choisir entre leur congé de maternité et leur activité politique. Cela peut amener les femmes qui ont des enfants à démissionner du parlement ou à ne pas se présenter du tout lors des élections. Cela va à l'encontre de l'idée qu'un parlement de milice reflète la population et défend ses intérêts. C'est pourquoi il est grand temps de procéder à ce changement», déclare Franziska Steiner-Kaufmann, députée cantonale et présidente du Centre du canton de Saint-Gall.
Cependant, les Jeunes du Centre ne soutiennent pas le fait que la réglementation ne s'applique qu'aux séances du conseil et des commissions où aucune représentation n'est prévue, et appellent à une réglementation uniforme, indépendamment de la possibilité d'une représentation. Ainsi, la même règle s'appliquerait dans tous les parlements et dans tous les cantons. Qu'il y ait ou non un système de suppléance au sein de leur parlement, les mères doivent pouvoir décider si elles souhaitent continuer à exercer leur mandat politique pendant leur congé de maternité. Le Conseil national a la possibilité de corriger cela.
Contacts
Marc Rüdisüli, Président des Jeunes du Centre, marc.ruedisueli@diejungemitte.ch, +41 76 564 27 26
Franziska Steiner-Kaufmann, Députée cantonale et présidente du Centre du canton de Saint-Gall, franziska@steiner-kaufmann.ch, + 41 79 594 17 62