13 février 2022

L’initiative met la santé de la population suisse en danger de manière irresponsable. Elle menace l’approvisionnement en médicaments vitaux et exclut les patients des dernières avancées médicales.

Avec la participation de l’industrie et des hautes écoles, le nombre d’expérimentations animales a pu être réduit de 70% depuis les années 1980 dans le cadre des efforts 3R (Replace, Reduce, Refine) . Par ailleurs, le Conseil fédéral a lancé en 2021 un nouveau programme de recherche, doté de 20 millions de francs, dans le but de réduire encore le nombre d’essais sur les animaux.

En Suisse, les chercheurs sont d’ores et déjà tenus de réduire au minimum les essais sur les animaux et de faire appel à des méthodes alternatives, dans la mesure du possible. L’expérimentation animale est donc pratiquée uniquement lorsqu’elle est indispensable pour des raisons scientifiques, éthiques et réglementaires et qu’aucune autre méthodene peut y substituer.

L’initiative affaiblit la Suisse en tant que place de recherche et d’innovation et remet ainsi en question le facteur central de succès et de prospérité dans notre pays. Les entreprises et les instituts de recherche devraient délocaliser une partie de leurs activités ou quitter complètement la Suisse. L’initiative rompt avec les traités internationaux. Des mesures de représailles menacent l’industrie exportatrice suisse.