● L’âge de la retraite des femmes doit être relevé à 65 ans, à l’instar de celui des hommes. À titre de mesure compensatoire, un supplément de rente juste et équitable est prévu pendant une période transitoire de 9 ans. La règle suivante s’applique : plus le revenu est bas, plus le supplément de rente est élevé. Il s’élève au maximum à CHF 160.– et au minimum à CHF 50.– par mois. Pour les personnes ayant de faibles revenus, cela représente même une amélioration par rapport à la situation actuelle !
● Par ailleurs, les femmes des générations de transition profitent d’un taux de réduction moindre en cas de versement anticipé de la rente. Dans ce contexte également, des réductions inférieures sont prévues pour les femmes ayant un faible revenu par rapport à celles jouissant d’un revenu supérieur.
● Le supplément de rente n’est pas soumis au plafonnement des rentes pour les femmes mariées ; il est donc versé en sus. Le supplément n’est pas non plus pris en compte pour le calcul des prestations complémentaires, afin d’améliorer la situation des femmes ayant de faibles revenus.
● Un versement flexible de la rente est désormais possible. Ainsi les rentes AVS peuvent être versées de manière anticipée sur une base flexible à partir de 63 ans. En revanche, les personnes qui travaillent au-delà de 65 ans perçoivent une rente plus élevée.
● Des moyens financiers supplémentaires sont nécessaires pour garantir les rentes AVS, générés par une augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée de 0,4 point de pourcentage. La réforme est ainsi soutenue de manière solidaire par l’ensemble de la société.