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Le 15 mai 2022

Oui au renforcement de Frontex

De quoi s’agit-il ?
Depuis 2016, l'UE renforce sa protection des frontières et des côtes avec davantage de personnel et d'équipements techniques, afin que l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) puisse mieux assumer ses tâches relatives aux frontières et aux retours. Comme il s'agit d'un développement de l'acquis de Schengen, la Suisse participe également à cette extension. La contribution financière de la Suisse passera de 14 millions de francs par an à environ 61 millions de francs par an d'ici 2027. Le projet a été adopté par les deux chambres en octobre 2021. Le référendum a été lancé par plusieurs ONG de gauche et soutenu par les Verts et le PS.

La position des Jeunes du Centre

Depuis 2008, la Suisse coopère avec les États européens dans les domaines de la sécurité et de l’asile. Cette collaboration étroite repose sur les accords de coopération Schengen/Dublin que la Suisse a conclus avec l’UE dans le cadre des accords bilatéraux II.

La participation à l’espace Schengen profite à la Suisse. Elle permet de circuler librement dans toute l’Europe sans que les frontières entre les États ne soient systématiquement contrôlées. C’est pourquoi les États Schengen, dont la Suisse, collaborent étroitement en matière de sécurité et de migration.

En tant que membre de l’espace Schengen, la Suisse participe à Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, qui assure le contrôle des frontières extérieures de cet espace.

Fin 2019, l’UE a commencé à réformer Frontex en lui allouant plus de fonds et de personnel. En vertu des accords bilatéraux, la Suisse doit participer au développement de Frontex en augmentant sa contribution financière par étapes et en fournissant plus de personnel et de matériel. La contribution financière de la Suisse devra passer de 14 millions de francs par an à 61 millions de francs jusqu’en 2027.

La situation aux frontières extérieures de l’espace Schengen n’est pas parfaite. La lutte contre les abus en matière de droit d’asile est toutefois bien plus efficace si la Suisse y participe également avec du personnel du Corps des gardes-frontière pour contribuer à faire respecter les droits fondamentaux des personnes migrantes. Il est donc important que la Suisse renforce également sa participation en termes de personnel.

La participation à Schengen est en jeu. Si la Suisse n’accepte pas le développement de Frontex, l’accord d’association avec l’UE de 2004 pourrait être rompu et la Suisse pourrait perdre l’accès à d’innombrables systèmes d’information importants pour sa politique de sécurité. La libre circulation des personnes dans cet espace serait également limitée avec des répercussions négatives sur notre économie. Un refus de développer l’acquis de Schengen compliquerait encore et durablement les relations avec l’UE

Pour ces raisons, les Jeunes du Centre Suisse soutiennent l’élargissement de l’acquis de Schengen et disent oui à Schengen et oui à Frontex le 15 mai.

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