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Le 15 mai 2022

Oui à la Loi sur la transplantation

De quoi s’agit-il ?
L'initiative "Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes" a été déposée en mars 2019. L'initiative avait pour but d'ancrer dans la Constitution le consentement présumé au don d'organes pour les personnes décédées qui n’auraient pas exprimé leur refus. Le Conseil fédéral a opposé à l'initiative un contre-projet indirect, qui prévoit de préserver les droits des proches et de maintenir leur implication. En l'absence de document attestant de la volonté de la personne décédée, les proches ou une personne de confiance désignée pourront s'opposer au prélèvement si cela respecte la volonté présumée du défunt. Le Parlement s’est prononcé en faveur du contre-projet indirect du Conseil fédéral par le biais d'une révision de la loi sur la transplantation. Les initiants ont retiré leur initiative, mais un référendum a été lancé contre la révision de la loi sur la transplantation, en particulier contre la solution élargie de l'opposition.

La position des Jeunes du Centre

Le don d’organes sauve des vies, mais il n’y a pas suffisamment de donneurs pour couvrir les besoins. En 2021, plus de 1'400 personnes étaient encore sur liste d’attente en Suisse. Alors que la population est largement favorable au don d’organes, seuls 5% des Suisses et Suissesses ont donné leur accord pour que leurs organes soient prélevés en cas de décès. Le don d’organes est un acte de solidarité que les délégués du Jeunes du Centre Suisse soutiennent.

La réforme de la Loi sur la transplantation entérine le modèle du consentement présumé qui doit permettre d’augmenter le nombre de dons d’organes. Ce modèle repose sur le fait que toute personne est donneuse potentielle si aucun document écrit n’atteste du contraire.

Chaque personne conserve sa liberté de décision et peut indiquer par écrit de son vivant si elle ne souhaite pas que ses organes soient prélevés. Les proches peuvent toutefois s’opposer au prélèvement d’organes s’ils savent ou supposent que cela correspond à la volonté de la personne décédée.

Les délégués du Jeunes du Centre Suisse ont approuvé le modèle du consentement présumé et ont décidé de dire oui à la révision de la Loi sur la transplantation.

1

Sauver plus de vies

En 2021, 1'434 personnes étaient inscrites sur la liste d’attente pour un don d’organe. Chaque semaine, une à deux personnes décèdent en attendant un don d’organe. La nouvelle loi sur la transplantation aide à ce que les gens attendent moins longtemps un organe. Cela permet de sauver des vies.

2

Plus de sécurité et de clarté

Le don d’organes restera encore un acte volontaire à l’avenir. Les personnes qui ne souhaitent pas donner leurs organes peuvent le signaler explicitement ou en informer leurs proches. Grâce à la modification de la loi, davantage de personnes exprimeront leur volonté. La loi sur la transplantation permettra à l’avenir de savoir plus clairement qui souhaite donner ses organes et qui ne le souhaite pas. Il n’y a pas d’automatisme.

3

Décharger les proches

Si la volonté du défunt n’est pas connue, les proches continueront de décider dans le sens de la personne décédée. De nos jours, au moment difficile du deuil, la majorité des proches rejettent le don d’organes. Ils décident ainsi souvent à l’encontre de la volonté de la personne décédée. Si aucun proche ne peut être atteint, le prélèvement d’organes n’est pas autorisé.

4

Oui en faveur de la vie

80% de la population suisse est en faveur du don d’organes. Un don d’organes peut sauver jusqu’à neuf personnes et augmenter sensiblement leur qualité de vie. Il est six fois plus probable d’avoir besoin soi-même ou un membre de sa famille d’un don d’organes que de pouvoir donner ses organes.

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