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Six jeunes partis, des Jeunes Libéraux-Radicaux aux Jeunesse Socialiste, demandent à la direction des Jeunes UDC Suisse de se distancer clairement des personnes et des contenus d'extrême droite

3 avril 2024 - Depuis que les Jeunes UDC d'Argovie se sont rapprochés de l'extrémiste de droite Martin Sellner il y a deux semaines, la direction des Jeunes UDC Suisse et leur parti mère refusent de se distancer clairement de l'extrémisme de droite.

Le manque évident de distance par rapport aux contenus d'extrême droite est une réelle source d’inquiétude. Une ligne rouge est ici franchie. Les milieux d'extrême droite comme Junge Tat ou Martin Sellner sont un danger pour une société basée sur l’ouverture, l'État de droit libéral et la démocratie. Leur politique incendiaire doit être stoppée. Il faut nommer clairement cet extrémisme de droite : il s'agit de la pensée des néonazis. Le Junge Tat réclame entre autres la "remigration", c'est-à-dire l'expulsion des personnes issues de l'immigration. Ces idées antidémocratiques ne doivent pas être normalisées. Par leur silence et leur proximité avec les milieux d'extrême droite et autoritaires, c'est pourtant ce que font les dirigeants des Jeunes UDC Suisse.

Les Jeunes Libéraux-Radicaux, la Jeunesse Socialiste, les Jeunes du Centre, les Jeunes Vert•e•x•s les Jeunes Verts’libéraux et les Jeunes PEV condamnent toute forme d'extrémisme et demandent à la direction du parti des Jeunes UDC et à son président Nils Fiechter de se distancer systématiquement des personnes et des contenus d'extrême droite.


Citations et contacts

« Je suis consterné de voir que la direction du parti des JUDC Suisse ne se distancie pas clairement de Junge Tat et de Martin Sellner. Un regard sur l'histoire devrait suffire pour se distancer de telles idéologies dangereuses et antidémocratiques. Leur silence en dit long. Les idées d'extrême droite ne doivent pas être normalisées. »

Marc Rüdisüli, Président des Jeunes du Centre, marc.ruedisueli@diejungemitte.ch, +41 76 564 27 26

« La direction du parti des Jeunes UDC a maintenant le devoir de se démarquer systématiquement de l'extrémisme de droite. L'extrémisme de droite n'a pas sa place dans notre société. Nous, les jeunes partis, nous regardons au-delà des clivages politiques et faisons front commun pour nous défendre contre l'extrémisme sous toutes ses formes et pour protéger l'ordre fondamental libéral. »

Jonas Lüthy, Président Jeunes Libéraux-Radicaux, +41 79 782 44 15

« Si les Jeunes UDC ne se distancient pas systématiquement du Junge Tat et de Martin Sellner, tant au niveau personnel que du contenu, cela confirmerait ce que nous critiquons depuis longtemps. De telles idéologies antidémocratiques et inhumaines n'ont pas leur place dans notre société. »

Nicola Siegrist, Président Jeunesse socialiste, +41 78 944 01 00

« En flirtant avec l’extrême-droite, la direction des Jeunes UDC fraternise avec une idéologie inhumaine et dangereuse pour notre société. Au lieu de s’en rapprocher, le président de ce parti doit impérativement prendre ses distances avec les groupuscules remettant en question les fondements de la démocratie et l’état de droit. »

Gwenaël Richard, Co-président Jeunes Vert’libéraux, +41 79 620 38 66

« Dans une démocratie il y a de la place pour des opinions politiques de gauche à droite, mais jamais pour l‘extrémisme. Les Jeunes UDC doivent clairement se démarquer de l‘organisation „Junge Tat“, de Martin Sellner et des leurs idéologies inhumaines. »

Lea Blattner, Co-présidente Jeunes PEV, +41 76 580 60 76



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